Après deux semaines sur l’île de Chiloé, nous avons pris un bus de Puerto Montt à Bariloche. La route passait par des paysages verts des Andes avant d’arriver au point du passage de la frontière, contrôle des passeports puis passage en Argentine. Entre les deux douanes, nous avons traversé un parc national.
À notre arrivée à Bariloche, nous avons posé les sacs à l’hôtel puis nous sommes allés faire un tour près du lac. Bariloche est la ville la plus importante de la Patagonie argentine, point de départ de nombreuses excursions vers le sud. Aussi connue pour son chocolat, on la surnomme la Suisse de l’Argentine. Ce jour-là, le vent soufflait fort et les vagues se cassaient sur la plage du lac.
Le lendemain, nous avons décidé de partir pour un peu de marche malgré la pluie. Nous nous sommes d’abord rendus sur le Cerro Compañaro, connu pour sa vue panoramique sur la région. Nous sommes montés à pieds le long d’un petit sentier par la forêt. Au sommet, une terrasse offre une vue sur le lac et les montagnes alentours, arrosés par la pluie. En effet, le climat humide de Bariloche se différencie du reste du nord de la Patagonie argentine. Les sommets des Andes cumulent les nuages et s’habillent d’une forêt verte et dense.
Plus tard, nous avons repris le bus en direction du Circuito Chico, un circuit qui fait le tour d’une pointe, le long du lac. Nous choisissons de faire l’un des treks intérieurs, passant par deux petits lacs dans la forêt. Au retour, nous sommes trempés jusqu’aux os avant de prendre le bus pour rentrer se sécher à l’hôtel.
Le lendemain nous quittons Bariloche et la Patagonie en direction de Buenos Aires pour 23 heures de bus à travers la Pampa.
Nous sommes surpris du changement de paysage : des forêts humides au désert aride en l’espace de quelques minutes. Bientôt, nous ne verrons plus que des petits buissons secs sur l’éternelle étendue de terre beige. Pendant la nuit nous serons réveillés à plusieurs reprises par l’odeur des feux engendrés par la foudre.
Nous sommes enfin arrivés à Buenos Aires, sous la chaleur écrasante.
Les premiers jours, nous avons visité IMPA la fábrica, l’usine d’aluminium récupérée par ses travailleurs. Cette même usine où nous avions rencontré les femmes de la Cooperativa de Diseño. Nous y avons pris de nombreux plans des machines et des ouvriers en action.
Nous profiterons de nos dernières semaines pour revenir sur nos rencontres et recherches et pour rencontrer quelques projets supplémentaires.