Nous avons quitté Buenos Aires pour aller dans la jungle du nord de l’Argentine où se trouve la réserve naturelle d’Iguazu qui recouvre 67 620 hectares. En atterrissant à Iguazu, nous avons pu observer du ciel une vaste jungle qui s’étendait à perte de vue. À la sortie de l’avion nous avons été frappé par la chaleur humide de la région. Cette dernière est surtout connue pour abriter l’une des sept Merveilles de la Nature: Les Chutes d’Iguazu, les plus larges chutes d’eau du monde (4 fois plus larges que les Chutes du Niagara).
Nous logions à Puerto Iguazu, ville frontalière située juste à côté du Paraguay et du Brésil. Cette petite ville s’est construite uniquement autour du tourisme généré par les chutes d’eau de la réserve naturelle. Malgré l’intérêt des touristes pour cette région, elle reste néanmoins dangereuse. Située à la frontière de trois pays séparés par une barrière naturelle fluviale, cette zone est couramment traversée par les narco-trafiquants qui utilisent le fleuve pour y passer des marchandises illégales.
Dés le lendemain, nous avons traversé la frontière afin de pouvoir rentrer dans la partie brésilienne de la réserve naturelle d’Iguazu qui donne une vue panoramique sur plus de 4 km de chutes gigantesques. Après une demi journée sous 39C°, nous sommes arrivés au point culminant des cascades brésiliennes.
À la fin de la journée, à notre retour à Puerto Iguazu, nous sommes allés à la rencontre du Río Alta Paranà et du Río Iguazú Inferior qui forment une frontière naturelle entre l’Argentine, le Paraguay et le Brésil.
Le deuxième jour, nous nous sommes rendus dans la partie argentine du parc qui possède près d’une dizaine de kilomètres de chemins dans la jungle pour observer les animaux, insectes, oiseaux et les chutes d’eau. Nous avons commencé la journée en allant au plus haut point de vue de la partie argentine de la réserve aussi appelée « Garanta del Diablo« .
Pour nous y rendre, nous avons dû traverser le fleuve par les petits pontons. Une fois arrivés en haut des chutes nous étions émerveillés par ce trou béant dans lequel plonge des millions de litres d’eau par seconde. Le précipice de 74 mètres de profondeur disparait alors dans un énorme nuage de brume de plus de 30 mètres dans lequel les oiseaux virevoltaient. Par la suite, nous avons marché dans la réserve tout au long de la journée, où nous avons vu toucans, coatis, singes, oiseaux de proie.
Nous avons ensuite repris l’avion à destination de Córdoba, au centre du pays.